Le tribunal correctionnel de Paris vient de condamner un homme à 8 mois de prison avec sursis et obligations de soins en plus du dédommagement à de ses deux victimes, pour s’être masturbé dans le métro et avoir suivi hors du train une des deux victimes.
La RATP tient à saluer cette décision qui s’ajoute à la mobilisation de tous les acteurs de la mobilité en Île-de-France sur le sujet.
Publié le 18 juin 2019
RATP : Service de Presse
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La RATP a en effet déployé, en lien avec Île-de France Mobilités, un plan d’actions ambitieux pour permettre aux voyageurs d’être transporté sereinement sur nos lignes.
Ainsi,
- 5300 agents RATP sont présents dans les stations et gares du réseau et mobilisables directement pour alerter le Groupe de protection et de sécurisation des réseaux (GPSR) composé de 1000 agents.
- Près de 5000 bornes d’appel sont à la disposition des voyageurs dans toutes les gares et stations du réseau RATP,
- La vidéoprotection est un outil indispensable de la chaîne de sécurisation avec près de 50 000 caméras au total
- Depuis juin 2016, un numéro d’appel dédié a été mis à disposition par la RATP et la SNCF : le 31 17 (sms 3117). Une application concernant le 3117 a également été développée. Disponible 24h/24 pour signaler toute agression ou tout acte de harcèlement sur le réseau francilien, il a fait l’objet, aux côtés des autres outils, d’une campagne de sensibilisation de la RATP, la SNCF et Île-de-France Mobilités en 2018.
- Tous les agents RATP en contact avec les voyageurs reçoivent une formation dédiée à la prise en charge de victimes de harcèlement dans le cadre de leur formation initiale.
Mais ce dispositif, pour être efficace doit être accompagné du volet judiciaire : le dépôt de plainte permet le déclenchement d’une enquête de police, qui facilite l’élucidation des affaires et l’interpellation des auteurs des faits. Nos agents sont formés à faire leur possible pour aider les victimes en cas de plainte.
En ce sens, la décision du Tribunal correctionnel de Paris confirme la nécessité absolue, pour les victimes d’agressions à caractère sexuel ou de harcèlement sexuel, en particulier dans les transports en commun, de porter plainte.