Une opération inédite sur TikTok
L’année dernière, les cris emblématiques d’animaux de Sarah sont devenus viraux aussi bien sur TikTok que dans les médias !
Avec sa spontanéité désarmante, Sarah est devenue une figure reconnue de la lutte contre le harcèlement dans les transports pour une génération de jeunes. Le succès de ses vidéos montre aussi que face au harcèlement, il n’y a pas de solutions miracles mais plusieurs réactions et premiers réflexes possibles pour faire face à une situation de harcèlement.
C’est sur la base de ce constat que la RATP s’est associée à Sarah pour développer une opération basée sur le recueil de témoignages de jeunes voyageurs, victimes ou témoins de harcèlement sexuel, qui expliquent quels ont été leurs premiers réflexes. Des récits complétés par l’intervention d’un agent RATP ainsi qu’un échange entre Sarah et Sandrine Charnoz, cheffe de projet « Lutte contre le harcèlement sexuel dans les transports » à la RATP, afin de mettre en lumière les moyens d’alerte disponibles en gare et station.
Vous pourrez retrouver l’ensemble de ces témoignages et les questions de Sarah sur le compte TikTok de la @ratpofficiel (vidéo 1 & vidéo 2).
La sécurité des voyageurs, une priorité pour la RATP et Île-de-France Mobilités
La RATP et Île-de-France Mobilités s’engagent quotidiennement contre le harcèlement sexuel dans les transports. En 2020, afin de renforcer ses actions, la RATP a créé une cellule exclusivement dédiée à la lutte contre le harcèlement sexuel dans les transports, avec à sa tête, Sandrine Charnoz.
Le dispositif de lutte contre les violences sexuelles dans les transports s’appuie sur plusieurs piliers majeurs :
- Un numéro d’alerte dédié le 31 17 (sms 31177), commun à la RATP et la SNCF, mis en place par Île-de-France Mobilités. Ce numéro est disponible 24h/24 et 7J/7 pour signaler toute agression ou acte de harcèlement sur le réseau francilien. Il est également accessible par SMS au 31177 ;
- Une application dédiée au 3117 a également été développée. À des fins d’efficacité, elle demande notamment d’accepter la géolocalisation afin d’être située au plus vite lors de l’appel, et met en relation directement avec un opérateur de la plateforme 3117 via un bouton sur l’application ViaNavigo d’Île-de-France Mobilités ;
- Une présence humaine dense et active de 6 500 agents RATP présents dans les stations et gares du réseau, formés pour la prise en charge des voyageurs, dont 1 000 agents du Groupe de protection et de sécurisation des réseaux (GPSR) qui travaillent étroitement avec l’ensemble des équipes de sécurité et de sûreté ;
- 5 000 bornes d’appel, dont 3 000 dans le métro et le RER, qui sont à la disposition de nos voyageurs dans toutes les gares et stations du réseau RATP ;
- Près de 50 000 caméras au total, à bord des matériels roulants, sur les quais et dans les couloirs ;
- Un dispositif de prise en charge des victimes en partenariat avec la Préfecture de Police.
La descente à la demande et les marches exploratoires pour lutter contre le sentiment d’insécurité
Pour améliorer le sentiment de sécurité des voyageurs et notamment des femmes qui utilisent les bus et qui rentrent tard le soir, Île-de-France Mobilités, avec les opérateurs de bus, développe le service de descente à la demande.
La descente à la demande consiste à offrir la possibilité à toute personne qui le demande de descendre entre deux arrêts de bus, afin de la rapprocher de sa destination. Ce service qui se montre particulièrement pertinent lorsque les arrêts sont éloignés, comme dans des zones pavillonnaires et les zones les moins denses d’Île-de-France, est mis en place en à partir de 22h. Il contribue ainsi à rassurer le voyageur en lui évitant des trajets à pied trop longs. Ce nouveau service est en expérimentation depuis le mois d’avril sur 9 lignes exploitées par la RATP (N34, N41, N51, N63 et les lignes régulières 84, 131, 144, 268 et 303).
La RATP a également mené une série de marches exploratoires en 2015, 2018, 2021 et 2022 dans des stations en zone dense, en correspondance avec tous modes de transport. Les marches exploratoires consistent à comprendre le sentiment d’insécurité pour adapter le plan d’actions en réunissant un groupe de voyageurs volontaires, accompagnés d’agents RATP, pour commenter un parcours en station et recueillir leurs sensations en suivant un itinéraire donné. Il s’agit de faire évaluer aux participants un certain nombre d'items relatifs à : l’ambiance globale de la station, la manière dont on y chemine, la façon dont les équipements sont disposés et utilisés, le sentiment de sécurité qu'on peut y ressentir.
Depuis leur création, 10 marches ont été réalisées, dont la dernière sur la ligne 5.
Le programme STAND-UP
Lancé par L’Oréal Paris, l’ONG Hollaback! et la Fondation des Femmes en partenariat avec la SNCF, la RATP et Île-de-France Mobilités, Stand Up a pour but de sensibiliser et de former le plus grand nombre aux situations de harcèlement. En 20 minutes, des ateliers permettent d’apprendre la méthode des « 5 D » (distraire, déléguer, documenter, diriger, dialoguer). Ce sont des manières simples de réagir lorsqu’une personne est témoin de harcèlement dans un lieu public.
Ce projet a été lancé dans quelques gares franciliennes début 2020 et se poursuit désormais sur les lignes ligne. En novembre 2021 et avril 2022, 60 000 marques ont été distribués sur les lignes 4, 6, 8, 13,14, RER A et B.
