Ce troisième référé d’Alstom empêche une nouvelle fois la signature du marché, qui devait intervenir ce lundi 25 janvier. Cette décision entrave la volonté des opérateurs et d’Île-de-France Mobilités, qui a voté en décembre dernier les financements pour moderniser et fiabiliser la ligne B du RER, de répondre à l’urgence de cette ligne.
Dans le même temps, Alstom s’est également pourvu au Conseil d’Etat contre le dernier jugement du Tribunal administratif du 13 janvier validant la régularité de la procédure d’acquisition.
La RATP et SNCF Voyageurs regrettent vivement cette multiplication de procédures, qui conduit en pratique à retarder la commande des trains MI20 et s’apparente à une mesure dilatoire.
Cependant, la RATP et SNCF Voyageurs, soutenus par leur autorité organisatrice Île-de-France Mobilités qui a initié et financé ce marché, restent déterminés à mener à bien cette procédure de passation de marchés dans l’intérêt des Franciliens.
Pour rappel, ce troisième référé d’Alstom intervient après ceux déposés devant le Tribunal Judiciaire et le Tribunal Administratif de Paris qui ont rendu impossible le respect des délais initiaux fixés pour la passation du marché.
Ce projet majeur, pour Île-de-France-Mobilités, répond à la volonté d’anticiper de plusieurs année la commande et de moderniser la deuxième ligne de voyageurs la plus fréquentée d’Europe, après le RER A, en la dotant de nouveaux trains.
Pour améliorer la qualité de service sur la ligne B du RER, ce sont ainsi 146 trains neufs qui remplaceront les rames du type MI79 et MI84 actuellement en circulation.