La mission de Fabien au sein de l’atelier de maintenance : réparer et entretenir les équipements électroniques. Ceux-ci lui parviennent sous forme de tiroirs extraits des rames, qu’il teste sur des bancs dédiés, la plupart fabriqués sur mesure à l’atelier. « Avec mon équipe, nous intervenons aussi bien sur de l’électronique analogique des années quatre-vingt que sur des micro-processeurs haute fréquence actuels embarqués sur les métros, RER ou tramways, explique Fabien. Les testeurs nous aiguillent sur l’origine des pannes, mais c’est à nous de les identifier précisément. Ce travail peut prendre de quelques minutes à plusieurs jours, et même nécessiter des essais en ligne. C’est très varié. » Curieux de tout, Fabien apprend, au fil des années, à travailler sur des équipements toujours plus complexes et à traiter de nouvelles pannes.
Côté formation
C’est avec un bac pro maintenance audiovisuel et électronique en poche et une passion pour les métiers techniques que Fabien intègre l’atelier de maintenance en tant qu’opérateur qualifié. Après une première validation des modules « technologie ferroviaire » et « électrotechnique » en cours du soir, Fabien accède au poste de technicien en maintenance électronique. Cette année, il a relevé un nouveau défi : reprendre ses études pour une validation des acquis de l’expérience (VAE) afin de devenir technicien supérieur. « Ce sera à mon tour d’apporter un soutien technique aux équipes », se réjouit Fabien.
Un savoir-faire qui se transmet et s’enrichit
Formé par ses pairs, Fabien a bénéficié du partage d’expériences, une pratique systématique au sein de l’atelier qui nourrit la cohésion d’équipe et facilite l’intégration de stagiaires, alternants et nouveaux embauchés. De même, dans le cadre de l’amélioration continue, chacun est invité à proposer des initiatives pour faire évoluer les méthodes, notamment en matière de sécurité. Si ces dernières sont pertinentes pour l’activité, elles sont adoptées.
Un métier qui recrute !
Avec un parc matériel en croissance, l’activité de maintenance de la RATP tourne à plein régime. Aussi, pour couvrir ses besoins constants, la RATP recrute chaque année 5 à 10 techniciens en électronique. Ces postes sont assez difficiles à pourvoir. « Nous cherchons en priorité des jeunes titulaires d’un bac pro Systèmes électroniques numériques (SEN) ou d’un bac Sciences et technologies de l’industrie et du développement durable (STI2D), explique Christelle, responsable des ressources humaines au sein de l’atelier. Comme les métiers de l’électronique relèvent de protocoles de maintenance très précis, nous recherchons des profils rigoureux qui font preuve d’une bonne capacité d’analyse et qui savent travailler en équipe. » Vous avez ce type de profil ?
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