Garantir la sécurité des passagers
Avant le dégarage (la sortie du train de sa gare), Rémi procède à une vérification extérieure afin de s’assurer qu’il n’y aura pas de problème lors de la circulation. Il contrôle également l’intérieur des voitures pour éviter tout ce qui pourrait s’avérer dangereux pour les voyageurs. C’est uniquement après l’examen de l’ensemble des organes de sécurité, via des essais de freins par exemple, que le RER peut démarrer.
Le chiffre
Sur la ligne A, quatre types de matériel roulant sont en circulation. Le plus récent, c’est le MI09, qui est bardé d’informatique et apporte davantage de confort à nos équipes : « Pour la conduite, c’est beaucoup plus appréciable ! », note Rémi.
Sa mission : transporter les voyageurs sur une ligne de plus de 100 km !
Si Rémi peut imposer une vitesse maximale à son véhicule grâce à un régulateur automatique, tout ce qui relève du freinage et du service est sous sa seule responsabilité.
Nous effectuons l’ouverture des portes. Nous portons une attention particulière à l’échange voyageurs, pour voir si tout se déroule sans problème.
Plusieurs écrans permettent à Rémi de visualiser les flux de voyageurs sur le quai, et c’est après le déclenchement d’un vibreur, pendant 3 ou 4 secondes, qu’il procède à la fermeture des portes. Chaque voiture est équipée de trois portes. Si l’une d’entre elle ne ferme pas, le conducteur sait de laquelle il s’agit. Et, lorsque le signal d’alarme retentit, il peut voir où il a été actionné. La ligne A est la plus fréquentée de notre réseau, si bien que le moindre incident a des répercussions assez fortes.
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Même si Rémy est seul dans sa cabine, il est en relation permanente avec notre poste de commande centralisé (PCC), où le chef de régulation a une vue globale de la ligne. Ce que retient Rémi à la fin de la journée ? « C’est d’avoir été utile à nos voyageurs !»