Sûreté

Une journée avec nos agents de sûreté

Plus de 1 000 agents de sûreté sont prêts à intervenir sur le terrain à tout moment, 365 jours par an, 24h/24 et 7j/7. Nous avons suivi une équipe du Groupe de Protection et de Sécurité des Réseaux (GPSR) au cœur de leurs missions. On vous explique tout !

Sommaire

  1. Equipement et briefing
  2. Les missions principales du GSPR
  3. Un centre de formation dédié à la sécurité
  4. Un travail d’équipe !
  5. Des dispositifs de sécurité pour assurer la protection des voyageurs
  6. Ce métier vous intéresse ?
  7. Découvrez en vidéo le portrait de Kenza, agente de sûreté RATP

Equipement et briefing

Première étape, mise en tenue réglementaire et perception des agrès. Les agents sont munis d’un équipement conséquent : gilet porte-agrès, radio, menottes, ceinturon comprenant l’arme de service, chargeur, tonfa ou bâton de défense télescopique, caméra-piéton, smartphone, module de PV électronique. Le port d’arme est autorisé par la Préfecture de Police : les agents doivent réaliser deux séances obligatoires au stand de tir chaque année. Les agents sont aussi assermentés et agréés.

Vient le moment du briefing, l’occasion de prendre connaissance des faits relevés la veille sur le secteur, et d’avoir les missions et la zone à sécuriser pour la journée. Allez, c'est parti !

Les missions principales du GSPR

Le GPSR assure la sécurité des personnes et des biens en rames comme en gares et stations, sur l’ensemble du réseau exploité par la RATP pour Île-de-France Mobilités. Leur rôle consiste également à apporter de l’aide aux voyageurs, les renseigner lorsqu’ils en ont besoin, contribuer à la lutte contre la fraude en soutien des équipes de contrôle des réseaux RER, métro, métro, tramway et bus et à participer à des opérations conjointes avec la police nationale, la gendarmerie, les douanes, etc.

Tout au long de leur carrière, les agents reçoivent des formations obligatoires qui suivent l’évolution des réglementations comme, par exemple, pour les prérogatives liées à la palpation et à l’inspection visuelle, deux pratiques très encadrées.

Un centre de formation dédié à la sécurité

Les agents de sûreté sont formés au sein du centre de formation professionnelle de RATP Sûreté. Créée en 1994, cette structure assure également la formation de différentes catégories de personnel de l’entreprise, comme le personnel d’exploitation au contact du public.

Ses missions ? Professionnaliser les métiers de la sûreté, de l’accueil, du contact client par des formations développant les connaissances techniques, pratiques et la capacité d’analyse ; offrir des formations répondant aux besoins des métiers de la relation et du contact client ; anticiper et adapter les formations aux évolutions des environnements et des comportements.

A noter : RATP Sûreté est certifiée ISO 9001 et ISO 45001 et le centre de formation professionnelle est certifié Qualiopi.  Des gages de qualité pour une structure bien équipée ! En effet, les équipements suivants sont mis à la disposition des formateurs et agents formés :

  • 6 salles de cours
  • 1 salle de préparation et entretien physique
  • 1 plateau d’évolution
  • 1 maquette espace de mises en situation (configuration ferrée et routier)
  • 2 dojos

Chiffre clé

25
formateurs et près de 27 000 journées stagiaires

Un travail d’équipe !

Sur le terrain, les agents du GPSR travaillent principalement par équipe de 3. Cela leur permet de répartir les rôles pour être plus efficaces lors d’une intervention : ainsi ils mettent en place un périmètre de sécurité appelée triangle de sécurisation.

Ils peuvent être accompagnés d’une équipe cynotechnique, avec des chiens de défense, ou faire appel à une équipe de cyno-détection, constituée d’un maître et de son chien.

Des dispositifs de sécurité pour assurer la protection des voyageurs

Plusieurs dispositifs existent pour assurer la sécurité des voyageurs et accompagner les agents de sûreté répartis sur le terrain.

Le Poste de Commandement (PC) Sécurité

La RATP a mis en place, dès 1995, un PC dédié à la sécurité, composé de deux salles identiques l’une exploitée par la RATP et l’autre par la brigade des réseaux ferrés. Il permet de décider d'intervenir en temps réel sur le réseau dès que la sécurité des voyageurs ou des agents se révèle menacée. La maîtrise de la sécurité dans les transports publics se fonde sur la conjonction d'un partenariat humain efficace et d'une technique optimisant la rapidité de décision et la réactivité du commandement.

La vidéoprotection

La vidéoprotection constitue un outil indispensable dans la chaîne de sécurisation, en complémentarité d’une présence humaine dense et réactive. Les dispositifs de vidéoprotection viennent en complémentarité et interactivité de tous les équipements liés à l’intervention et à la coordination opérationnelle avec les forces de police ; Ils participent à une dynamique de protection avec ses composantes d’anticipation, de préservation, de défense plutôt que de simple surveillance.

Grace à ce dispositif très maillé, la RATP, sur réquisitions judiciaires, met les images enregistrées par les caméras de vidéoprotection à la disposition des services enquêteurs de la Police et de la Gendarmerie.

Ainsi, près de 20 000 caméras vidéo sont embarquées dans les bus et les tramways. Dans les espaces métro et le RER, près de 10 000 caméras sont consultables en temps réel aux PC Sécurité de la RATP et de la police et en temps différé durant 72 heures (uniquement sur réquisition du procureur de la République).

Par ailleurs, les rames et trains de nouvelle génération ou rénovés sont dotés d’un matériel vidéo ; les images sont enregistrées sur disque dur et peuvent également être visualisées, selon le type de matériel, par le conducteur.

Le groupe cynotechnique

La mission du groupe cynotechnique de la RATP est de renforcer les équipes du GPSR, en particulier sur les lieux réputés difficiles. De plus, la reconnaissance du professionnalisme de cette entité permet aujourd’hui d’élargir ses missions à la formation et à l’expertise.

Le groupe cynotechnique de la RATP est habilité à valider la valeur opérationnelle d’une équipe maître-chien et leur aptitude à sillonner les espaces publics. Par l’arrêté du 20/01/2014 publié au Journal Officiel du 30/01/2014, le groupe cynotechnique de la RATP forme l’agent de sécurité cynophile au contact du public et délivre ainsi le diplôme de niveau V. Ce titre est enregistré au répertoire national de la Certification Professionnelle.

Pour cela, un terrain spécialement aménagé est dédié à l’entraînement technique des équipes et aux formations. Pour les chiens, la formation porte sur :

  • un comportement irréprochable en termes de position, posture, réaction et obéissance ;
  • une aptitude réelle à distinguer rencontres conviviales, bousculades conflictuelles et danger potentiel ;
  • une compréhension des ordres de son maître et une obéissance absolue.

Tous les agents de sécurité cynophiles qui travaillent en sous-traitance sur le réseau RER ou Métro sont accrédités. Ils passent au minimum une évaluation annuelle au centre cynotechnique RATP ; cette épreuve s’appuie sur des critères de sociabilité, discipline, caractère, etc.

Cette précaution essentielle permet de vérifier le niveau technique de l’équipe cynophile et de contrôler la maîtrise de l’animal afin d’écarter tout risque d’accident dû à une équipe sous-entraînée ou ayant un comportement inadapté pour l’emploi recherché.

Les chiffres à retenir :

  • Plus de 30 chiens
  • Quelques 130 accréditations avec un taux de réussite de 93.5 %

Pour en savoir plus, découvrez la page dédiée à l’équipe cynophile

Ce métier vous intéresse ?

Ce métier vous intéresse ou vos proches aimeraient rejoindre nos équipes ? 140 postes sont à pourvoir en ce moment !

Quels sont les process de recrutement d'un agent de sûreté ?

La formation initiale pour le poste de GPSR dure 15 semaines (contenu juridique, sportif…) et elle est rémunérée. Pour pouvoir l’intégrer, vous allez passer : 

  • Des tests psychotechniques en ligne en français, mathématique et logique - niveau brevet ;
  • Des tests sportifs ;
  • Des tests de français : compréhension écrite (20min) et expression écrite (10min), encadrés par un psychologue du travail (non éliminatoires) ;
  • Un entretien d’embauche final afin d’évaluer la compréhension du métier GPSR et de son environnement de travail, la motivation et la légitimité au port d’arme, aptitude comportementale (maitrise de soi, niveau de communication…) encadré par un psychologue du travail et un manager opérationnel GPSR (cadre ou maitrise) ;
  • Une visite médicale qui délivre l’aptitude à l’exercice du métier ;
  • Une enquête SNEAS (Service National des Enquêtes Administratives de Sécurité) et enquête Demande Promesse Embauche (DPE). Il s’agit de 2 enquêtes administratives réalisées par la Préfecture de police. Il est nécessaire d’avoir la validation sur les 2 enquêtes pour finaliser l’embauche (si un des retours est négatif, le dossier du candidat est clôturé). 

Découvrez en vidéo le portrait de Kenza, agente de sûreté RATP

Vous pensez que ce métier est réservé aux hommes ? Erreur ! Ci-dessous, découvrez en vidéo le portrait de notre collègue Kenza, à l'occasion de la campagne "Faites bouger les lignes" de l'Union des Transports Publics et Ferroviaires.

N’hésitez pas et postulez aux offres d'emploi d'agent de sûreté !

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