Lorsque l’un de nos trains tombe en panne, ce sont Christophe et ses collègues qui sont chargés de trouver le problème et de le résoudre au plus vite, afin qu’il puisse repartir le plus rapidement possible.
Les équipes vérifient également les équipements sur un rythme régulier : « Comme pour les voitures, il y a des périodes où les trains viennent en dépôt pour que nous puissions entretenir le matériel », explique Christophe.
Jongler avec la mécanique, l’informatique et l’électronique
Les compétences exigées ? Beaucoup de minutie et de rigueur. Pour que la sécurité soit assurée, il faut être attentif au moindre détail : « Quand on rentre à la RATP, on nous fait comprendre que la sécurité ferroviaire est essentielle : on ne laisse pas sortir un train sur lequel il reste un problème. »
Un jour, c’est une intervention sur la toiture, le lendemain, ce sont des portes qu’il faut réparer. Nos mécaniciens sont polyvalents et travaillent beaucoup en équipe, ainsi tous peuvent apporter leurs savoir-faire spécifiques.
« Un train, c’est quand même assez complexe, précise Christophe. Il y a de la mécanique, de l’informatique, de l’électronique, de l’énergie pneumatique… Tout ce que nous avons appris durant nos études, nous le mettons en pratique ! »
Pour identifier les pannes, il faut parfois jouer les Sherlock Holmes
« Ce qui est intéressant, c’est la recherche, poursuit Christophe. Comprendre d’où vient la panne. » A l’atelier, plusieurs techniciens sont présents pour accompagner les mécaniciens dans l’identification des problèmes : « C’est un vrai travail d’enquête ! »
Et le jeu en vaut la chandelle !
Ce que j’aime, c’est de me dire que j’interviens sur un train et que derrière, il y a des millions de personnes qui le prennent et sont satisfaits de mon travail.