Patrimoine

Un jour, une station : Saint-Paul

Découvrez les secrets de l'histoire de la station Saint-Paul.

Sommaire

  1. Paul de Thèbes à l’origine du nom de la station
  2. Un édicule Guimard détruit pendant la Première Guerre mondiale
  3. Une « chapelle » sur les quais de la station
  4. Une station decarrossée
18 mai 2021

La station Saint-Paul a été ouverte le 6 aout 1900, soit 3 semaines après la mise en service du premier tronçon de la ligne 1 entre les stations Porte de Vincennes et Porte Maillot. Jusqu'alors, les trains la traversaient sans y marquer l'arrêt.

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Paul de Thèbes à l’origine du nom de la station

Les stations adoptent souvent le nom de la rue ou la place qui les surplombe et c’est ainsi que la station Saint-Paul qui dessert la rue Saint-Paul et l’église Saint-Paul-Saint-Louis, a pris son nom. Paul de Thèbes dit ''Saint Paul Ermite'', fut le premier ermite selon saint Jérôme, est l'une des figures fondatrices du monachisme, avec saint Antoine. La station porte comme sous-titre « Le Marais » en raison de son implantation dans le quartier du Marais.

Un édicule Guimard détruit pendant la Première Guerre mondiale

Installé à l’origine sur le terre-plein séparant la rue Saint-Antoine de la rue de Rivoli, l'édicule Guimard de la station est endommagé par une bombe de 300 kg lancée lors d’un raid aérien allemand en avril 1918. Il est alors démoli en 1922 et remplacé par un entourage simple en fer forgé orné d’un candélabre.

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Une « chapelle » sur les quais de la station

La station Saint Paul, de configuration standard, possède deux quais séparés par les voies du métro et la voûte est elliptique. En 1900, lors de la construction de la première ligne du métro, la longueur de la plupart des quais est de 75 mètres, et les rames ne comportent que 3 voitures, puis 4 et 5 avec le succès grandissant de ce moyen de transport. En 1963, il devient nécessaire d’allonger à 90 mètres certains quais de la ligne 1 pour accueillir la sixième voiture du tout nouveau métro sur pneus. Une crypte soutenue par des piliers est donc construite sur une vingtaine de mètres dans le prolongement des quais. Ces ouvrages que l’on trouve dans plusieurs stations de la ligne 1, prennent le nom de « chapelles de la ligne 1 ».

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Une station decarrossée

En 1956, les quais de la station sont parmi les premiers du réseau à recevoir un carrossage en cuivre rouge et plastique brun et des banquettes en bois intégrées. Des vitrines utilisées comme espaces de publicité et d'exposition complètent l’aménagement de la station. Toutes ces installations disparaissent avec l’automatisation de la ligne 1. En 2010, les quais de la station sont rehaussés afin de recevoir des portes palières.  
La décoration est depuis du style utilisé pour la majorité des stations du métro : les bandeaux d'éclairage sont blancs et les carreaux de céramique blancs biseautés recouvrent les piédroits, les tympans et les débouchés des couloirs. La voûte est de couleur blanche, tandis que les colonnes de la crypte sont recouvertes de petites mosaïques irisées de couleur verte. Les cadres publicitaires sont en céramique blanche et le nom de la station est inscrit en police de caractères Parisine sur panneaux rétro-éclairés incorporés à des caissons métalliques. Ces derniers intègrent également des panneaux de bois et des sièges, conçus par l’Atelier A KIKO et Concept Urbain en 2002, de couleur verte. L’ensemble est appelé « coin salon ». 

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