La journée de Marie-Laure
Il n’est pas encore 6h du matin quand Marie-Laure arrive au centre bus de Flandre, à Pantin. Le contrôleur de sortie est déjà là et lui donne les horaires qu’elle devra respecter au départ de chaque terminus. Une fois munie de sa carte de service, elle se dirige vers un ordinateur qui lui délivre sa fiche de route.
Le chiffre
« Quand nous rentrons dans notre bus, nous démarrons le moteur et, après, nous devons nous signaler sur notre ordinateur de bord », explique Marie-Laure. C’est sur ce terminal que sont précisés la ligne, le numéro du bus et l’heure à laquelle la sortie doit s’effectuer.
Marie-Laure dispose de 10 minutes pour prendre possession de son véhicule, un temps qu’elle utilise pour le contrôler et vérifier que tous les voyants, c’est-à-dire les feux et l’éclairage intérieur, s’allument correctement. L’ordinateur de bord est relié par satellite aux ordinateurs du dépôt. C’est comme ça que les régulateurs – qui sont en quelque sorte les chefs de ligne – peuvent s’assurer que les bus sont bien en service, prêts à sortir… et qu’ils pourront donc être à l’heure !
Le contact avec les régulateurs, maintenu par radio tout au long de la journée, est indispensable pour assurer la régularité de la ligne.
Prudence, concentration
Avec leurs 20 tonnes, les bus peuvent être longs à s’arrêter, les conducteurs de la RATP doivent donc rester extrêmement concentrés. Mais, pour Marie-Laure, le bus se conduit désormais mieux qu’une voiture !
Ce que j’aime dans mon métier, c’est la conduite de véhicules de gros gabarits, le relationnel client, la diversité des horaires et le travail en équipe. Car, oui, même si nous sommes seuls à bord, c’est quand même un travail d’équipe !
