Située dans le 19e arrondissement et le 10e arrondissement de Paris, la ligne 7 bis dessert huit stations : Louis Blanc, Jaurès, Bolivar, Buttes Chaumont, Botzaris, Place des Fêtes, Danube et Pré-Saint-Gervais. C’est la deuxième ligne la plus courte du réseau après la ligne 3 bis. Entièrement souterraine, elle s’étend sur 2,879 km.
Naissance de la ligne 7 bis
Travaux de la ligne 7 bis
Dès ses débuts, la construction de la ligne 7 bis a rencontré des difficultés techniques, en particulier dans le secteur du parc des Buttes Chaumont. Le terrain instable de cette zone a nécessité d’importants travaux de consolidation, notamment en raison de la présence d’anciennes carrières de gypse. Les ingénieurs ont dû adapter leurs méthodes pour traverser ces sous-sols fragilisés, marqués par des siècles d’exploitation de carrières.
Une histoire partagée avec la ligne 7
Pour comprendre la genèse de la ligne 7 bis, il faut se pencher sur l’histoire de la ligne 7. Celle-ci voit le jour par deux étapes successives :
- En 1910, avec l’inauguration de son premier tronçon entre Opéra et Porte de la Villette.
- Un an plus tard, en 1911, avec l’ouverture de la branche entre Louis Blanc et Pré-Saint-Gervais qui sert d’embranchement.
Indépendance de la ligne 7 bis
Les prolongements successifs de la ligne 7 vers le sud, jusqu’à Mairie d’Ivry en 1946, ont déséquilibré le trafic entre les deux branches. À la station Porte de la Villette se situe en effet un important terminus de lignes d'autobus de banlieue, à tel point que cette branche devient beaucoup plus chargée que celle du Pré-Saint-Gervais.
Il est donc envisagé, dans une étude de 1960, de faciliter l'exploitation de la ligne 7 par la séparation de la branche entre Louis Blanc et Pré-Saint-Gervais avec la création d'une ligne autonome. C’est ainsi que la ligne 7 bis voit le jour en 1967.
Matériels et ateliers de la ligne 7 bis
Matériel roulant
Jusqu’en 1981, la ligne 7 bis est équipée de rames Sprague-Thomson, avant de recevoir les MF67.
Par la suite, entre 1993 et 1994, la ligne a accueilli neuf rames de type MF88, devenant ainsi la seule du réseau à utiliser ce matériel spécifique. Présenté à la presse en 1992 dans la station désaffectée Porte des Lilas, le matériel MF88 a marqué une étape importante dans la modernisation du parc.
À l'horizon 2027, la ligne 7 bis devrait recevoir un nouveau matériel : le MF19.
Ateliers
À ce jour, la maintenance du matériel roulant de la ligne 7 bis, comme pour l’ensemble du réseau ferré parisien, est réalisée aux ateliers de Choisy.
Mais les futures rames MF19 nécessiteront la constitution d’un atelier adapté. C’est pourquoi, un nouvel atelier va être construit à La Courneuve, conduisant à l’abandon des installations de Choisy.
Anecdotes autour de la ligne 7 bis
Contrairement à la ligne 7, la 7 bis n’est pas équipée d’un système de pilotage automatique. En raison de son trafic limité, l’investissement dans cette technologie n’a pas été jugé nécessaire.
Depuis 2010, la ligne 7 bis est équipée du SIEL (Système d’information en ligne) qui n'affiche que le prochain train, et non les deux à venir.
Enfin, la ligne 7 bis est la dernière du réseau à être reliée à un PCC (Poste de contrôle et de commande centralisé) en 1975.
Les secrets de la ligne
La ligne 7 bis vous réserve son lot de surprises ! Découvrez les différents trésors artistiques, historiques ou atypiques qu’elle cache en consultant la carte interactive « Ça vaut le détour » consacrée à la ligne 7 bis.
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